Besançon-Paris : ensemble au même meeting
Pas de friture sur la ligne entre Besançon et Paris ce mardi 24 janvier au soir. Aux 4500 personnes massées dans la salle de la cité des congrès de Besançon, se sont ajoutées partout en France et à Paris, des dizaines de sympathisants, militants et curieux qui se sont réunis dans des cafés pour ne rien manquer du 3ème meeting de campagne du Front de Gauche. Puisque ce meeting n'avait pas le droit à une retransmission digne de ce nom comme pour d'autres, ni une ni deux, les techniciens et techniciennes du Front de Gauche ont mis en place une retransmission en direct. Comme diraient certains : "le meilleur média, c'est Nous !"
50 personnes se sont donc retrouvées au café "le numéro 13", brasserie populaire de la place de Rungis, dans le sud du 13e arrondissement. Un lieu chaleureux qui nous avait déjà accueillis à plusieurs reprises pour des soirées d'écoute collective. Les militants ont organisé cet évènement à la hâte, l'information du direct n'étant arrivée que le lundi matin. C'était le temps qu'il fallait pour coller quelques affiches dans le quartier, faire circuler l'information dans les réseaux, et se retrouver finalement à 18h pour diffuser l'information aux gens du quartier.
A 20h voilà donc le café bien rempli, et tout le monde écoute Leila faire une brève introduction au meeting. Après trois films politiques, trois orateurs qui évoquent à leur manière et de façon percutante le programme du Front de Gauche pour changer radicalement les choses. Le temps de l'intervention de Jean Luc Mélenchon, tour à tour émouvant et drôle, mais toujours politiquement percutant, les parisiens ont grossi les rangs de la foule des bisontins. Réagissant sur le vif, échangeant entre eux autour d'un verre de bière ou d'un sandwich préparé par la cuisine encore active à ces heures tardives, c'était un meeting dans le meeting. Finalement, rassemblés autour de l'intérêt commun et de la résistance à la finance et au capitalisme, les parisiens ont repris l'internationale et la marseillaise avec la salle de Besançon, comme s'ils y étaient.